Les vélos tout terrain (VTT) électriques ne sont pas seulement destinés à ceux qui n’ont pas (ou plus) une condition physique suffisante pour faire du vélo traditionnel. Ils sont aussi des vélos qui offrent de bonnes performances en descente et qui permettent de s’amuser.
Une première impression convaincante
Dès les premiers coups de pédale, on est impressionné par le fonctionnement du moteur électrique lors du pédalage. Tout se déroule de manière très fluide, et quelle que soit la force que vous mettez pour grimper, plus vous fournissez d’efforts, plus le moteur vous aide. Cela signifie donc que vous devez faire un effort pour avancer, donc le côté sportif est toujours présent. Pour donner une idée, on peut grimper à la même vitesse qu’avec son vélo traditionnel, voire un peu plus vite, mais sans presque forcer. Mais on peut aussi pédaler comme avec son vélo habituel et là, ça devient vraiment rapide ! Les montées deviennent extrêmement rapides, au point de prendre des virages à angle aigu ! On peut transpirer et s’essouffler (même si l’effort est moins exigeant et moins traumatisant pour les muscles), et là le temps de votre parcours habituel se réduit considérablement !
En descente, c’est une bonne surprise : ces vélos descendent bien, c’est un fait ! Certes, le poids supplémentaire se fait sentir lors du freinage et un peu sur les sauts… mais pas tant que ça. Même pour les vélos les mieux équilibrés, on a vraiment l’impression de piloter un vélo traditionnel. On obtient exactement le même type de réaction, donc on fait vraiment du VTT en descente, on y prend presque le même plaisir et on ne descend pas beaucoup moins vite sur des parcours enduro ou all-mountain à vélos équivalents.
Quelques rappels à prendre en compte
Cependant, les sauts sont actuellement un problème. Il y en a un sur notre parcours de test et si en l’air ça se passe bien, la réception peut être assez brutale, on talonne fort à l’avant comme à l’arrière. Même chose dans les sections bien défoncées quand on lâche les freins, surtout lorsque les vélos sont équipés de fourches un peu trop légères. Le choix de la fourche est donc primordial si vous ne voulez pas finir avec les avant-bras tétanisés, en vous faisant de grosses frayeurs dans les passages rapides et cassants.
Le moment de choisir
Aujourd’hui, en France, vous avez le choix entre deux moteurs : Bosch ou Yamaha, qui sont visuellement et techniquement assez similaires. Ils sont tous les deux des « moteurs pédalier » capables de fournir une puissance de 250 Watts. Niveau couple, Bosh annonce 60 N.m contre 70 N.m chez Yamaha, un écart d’environ 15% assez flagrant sur le terrain notamment en montée raide, où le moteur Yamaha peut facilement creuser des écarts avec son homologue allemand.
Conclusion
Nous avons vraiment été séduits par les VTT électriques, qui offrent simplement de nouvelles possibilités aux cyclistes, et pas seulement aux vétérans ou aux cyclistes du dimanche. Ce sont des vélos aboutis, qui offrent du plaisir en descente ainsi qu’un agrément indéniable en montée. Ils permettent surtout de faire des choses que l’on n’envisageait pas jusque-là, un atout imparable.
Retrouvez les caractéristiques techniques, le test sur le terrain et les offres des VTT électriques dans notre Guide du VTT.
Accès au test des VTT électriques.
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