Effectuez vos virages à haute vitesse
Le terme « pif-paf » fait référence à une série de deux (ou plus) appuis bien définis, généralement dans une piste abrupte et étroite, comme un goulet d’étranglement. Ce type de manoeuvre est fréquemment rencontré sur les pistes rouges et noires des parcs de vélo.
La première étape de ce défi est similaire à celle d’un relevé dans une pente : on se positionne plutôt vers l’arrière du vélo, en maintenant une bonne tension du haut du corps lorsqu’on commence l’appui. La particularité ici réside dans la mobilité du bas du corps : il est primordial de rester stable à ce niveau pour absorber les forces générées par les appuis, tout en conservant une grande mobilité car il faut pouvoir laisser le vélo remonter sous soi en sortie d’appui. C’est cette action qui permet de réorienter le vélo vers l’entrée du deuxième relevé, à la manière d’un essuie-glace, les épaules restant alignées et servant de point d’ancrage. Les bras ont également un rôle important dans la succession des deux appuis : il est nécessaire de maintenir une bonne flexion des coudes en les écartant pour permettre au vélo de remonter au maximum. On rétablit ensuite son appui (en regagnant en tonus général à ce moment-là) avec le regard fixé au loin et l’alignement épaules-bassin qui rattrape son retard pour s’orienter vers la sortie.
Technique de virage et position du corps
Sur la photo ci-dessus, de 1 à 3, on peut observer que la position des épaules et de la tête reste quasiment inchangée, c’est le bas du corps qui pivote pour changer d’appui. Il sert également à amortir les mouvements du vélo. Le regard, quant à lui, reste toujours orienté vers l’intérieur du virage, visant le dernier appui à atteindre.
Sur la photo ci-dessus, de 4 à 5, à la fin du pif-paf, on revient à la technique traditionnelle du virage. On cherche à ancrer les roues dans le sol en adoptant une position plus neutre sur le vélo et on regarde bien vers la sortie.
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